vendredi 9 avril 2010

[DIVERS] Le Psion, quelle belle invention



Vous n'avez sans doute jamais eu de Psion (ou encore le clone du Psion 5MX, le MC218 de Sony Ericsson, un Psion rebaptisé pour porter le nom de la marque aux téléphones portables) et vous avez raté quelque chose, vraiment. Alors que la plupart des gens s'enflammaient à la fin des années 90 pour les Palm (qui ont quasiment disparus du paysage, qu'il soit geek ou pas), j'ai découvert le Psion, le 5 pour être plus précis. Ça a été le coup de foudre direct et pour plusieurs bonnes raisons : un vrai clavier mécanique, un système qui fonctionnait nickel (en tout cas pour l'utilisateur, parce qu'apparemment, ce n'était pas la panacée pour les développeurs, n'est-ce pas henes ? ^.^), logiciels installables directement sur la carte Compact Flash depuis mon Amiga (détail qui a toute son importance et qui se révéla plus que pratique) et, comble du raffinement, le Psion utilise le même encodage ASCII que l'Amiga (très pratique encore une fois, en tout cas pour moi, évidemment ^.^).

Bref, le Psion (Serie 3, Serie 5 ou encore Revo ou le Psion Netbook) s'avérait être un vrai petit ordinateur de poche (plus petit que les actuels "netbook", qui n'ont d'ailleurs pas le droit de s'appeler ainsi vu que la marque appartient à Psion, mais passons). Le Serie 3 sort en 1991 et est réellement un objet révolutionnaire (imaginer avoir un ordinateur dans votre poche avec un système d'exploitation multitâche préemptif qui fonctionne avec deux piles AA). Les déclinaisons du Série 3 aboutissent au 3MX qui préfigurera ce que sera le Serie 5. En effet, ce dernier est plus puissant mais copie beaucoup sur le derniers modèles de Serie 3 (rétro-éclairage, logiciels intégrés, port infra-rouge, affichage 480*160 en niveau de gris) mais apporte l'écran tactile (avec le grand stylet qui va avec), une plus grande mémoire, un meilleur processeur et il a un système 32 bits tournant sur un processeur Acorn qui sera poussé à 36 MHz dans le Serie 5MX Pro. Puis viennent le Revo (une version "miniaturisée" du Serie 5 avec une batterie qui mourrait assez vite) et le Serie 7 "NetBook" (qui sera quant à lui un ordinateur portable miniature et plus vraiment un ordinateur de poche, mais qui possédait un affichage couleur).

Bref, j'ai pour ma part craqué pour un Psion peu de temps après une AmigaBouffe (la 1541 qui s'était déroulée le 4 Janvier 2003 à Nancy, oui, ça remonte) après avoir pu essayer celui d'un ami. Pour tout avouer, je bavais devant les Psions qui étaient à la Fnac dans les années 90 mais les prix plus que prohibitif de ces joujoux m'avaient toujours plus que refroidit... Et voilà que peu de temps après cette redécouverte, je trouvais un Psion 5 en occaz' dans un "Cash Converter" (il me semble même que c'était un "Formule Cash", mais passons...) à pas trop cher. Et là, ça a été la découverte et la joie. Tellement pratique, cette petite bête allait me servir pour écrire ma maîtrise d'Histoire (dont le sujet hautement passionnant était "Les Hauts-Saônois et les guerres napoléoniennes", maîtrise qui n'a jamais été terminée à cause de ma tutrice que je n'ai jamais vu durant mon année de maîtrise, et c'est pas faute d'avoir essayé...). Mais voilà, le Psion 5 était un poil limité, c'est pour ça que j'ai sauté sur l'occasion de me procurer un MC218, un 5MX recarrossé et estampillé Sony Ericcson. Vraiment puissant, cette bête m'a permis de faire un max de traduction lors de mon séjour sur l'île de la Réunion (pratique avec le dictionnaire Harraps installé et le multitâche qui permettait de passer du texte au dico très rapidement). Mais voilà, le temps est passé et j'ai lorgné sur les ordinateurs portables. J'utilisais de plus en plus l'iBook et le MC218 prenait la poussière, je l'ai donc vendu. Mais voilà, fin d'année dernière, j'ai ressenti de nouveau le besoin d'avoir un petit ordinateur de poche (bon, faut une grosse poche, mais ça rentre quand même ^.^) et j'ai recraqué pour un vrai 5MX. Mais voilà, ce dernier a connu le syndrome des Psion : la nappe, qui relie la carte-mère à l'écran, se fissure et l'affichage ne se fait plus (on peut aussi juste perdre le rétro-éclairage puis perdre l'affichage par la suite)... Je commençais seulement à m'en resservir intensément (pour le boulot et je pensais taper les billets de ce blog avec durant mes transports)... J'ai trouvé un "réparateur" qui se propose de changer la nappe et qui garantie cette dernière, mais voilà, c'est pas donné... Mais bon, je pense que le Psion partira chez lui à la fin du mois ! Au moins, avec un Psion et une PSP, pas besoin d'iPhone (ouais, ça fait pas téléphone, mais j'ai aussi un téléphone ^.^).

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/me espère qu'il ne vous a pas trop ennuyé avec ces nostalgeekeries ^.^

Billet posté le 9 Avril 2010

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